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Pourquoi la sororité est-elle un levier d’égalité entre les femmes et les hommes ?

5/13/2021

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Cela ne vous a pas échappé, voici que réapparait le mot « sororité » dans nos débats enflammés. Dans le sillage des mouvements de libération de la parole sur les violences faites aux femmes, la sororité fait son retour sur le devant de la scène, jusqu’à devenir un slogan inspiré de notre devise républicaine : « liberté, égalité, sororité ». Si la sororité peut être définie comme une expression de la solidarité féminine, pourquoi suscite-t-elle tant d’emballement ces derniers temps ? Pourquoi la sororité revient-elle aujourd’hui dans nos discours sur l’égalité entre les femmes et les hommes ? Allant même jusqu’à y être présentée comme une menace héritée d’un autre temps… À n’en pas douter, la sororité est un héritage ; celui de la lutte des femmes pour leurs droits. Mais comprenons-nous bien ! La sororité n’invite pas à l’exclusion d’un genre au profit de l’autre. Elle traduit la volonté d’œuvrer solidairement et de rassembler autour de la cause des femmes les forces de chacune. Pour autant, comme tout concept, la sororité n’échappe pas à ses dérives, qu’il est important de comprendre et de dénoncer. Alors, OUI à la sororité bien comprise ! Explications.
La sororité est née de la lutte des femmes pour l’égalité entre les genres 
Pour comprendre ce qu’est la sororité et ce qu’elle porte en elle, il faut revenir à ses origines. Revenir au temps des premiers « sursauts féministes », le temps où les femmes se sont emparées de leur destinée, refusant d’être dépourvues des mêmes droits et libertés que les hommes. C’est au Moyen-âge que le terme de sororité apparait pour désigner des communautés de femmes rassemblées pour échapper à leur condition et s’inventer des voies d’émancipation et d’assumation. C’est ainsi qu’au XIIe siècle le mouvement des « béguines » milite pour échapper au (re) mariage imposé par les familles et rassemble une communauté de femmes (veuves pour la plupart) revendiquant un espace de liberté. Force est de constater que les luttes des femmes pour plus d’égalité se sont toujours appuyées sur des collectifs de femmes. La raison ? L’union fait la force ! Impossible de lutter seules, surtout lorsqu’il s’agit de remettre en cause la domination masculine, me direz-vous ;). Notre histoire est façonnée de victoires acquises au terme de combats passionnés, parfois violents, portés par des groupes de femmes réunies autour d’une seule et même cause : faire progresser la condition des femmes. Les suffragettes anglaises, les Femen, le MLF ou plus récemment les mouvements inspirés du #MeToo… pour ne citer qu’eux. Sans oublier toutes les communautés ou autres associations dont les combats plus discrets sont tout aussi efficaces. La sororité est née d’une intuition : celle de la nécessité de se rassembler pour y puiser des soutiens, du courage… et des idées. « sisterhood is powerful » (« la sororité donne du pouvoir ») fut d’ailleurs un slogan puissant des années 70, insufflé par l’autrice et l'activiste Kate Millet. S’unir pour faire face également. Faire face ensemble aux hostilités, voire aux persécutions, dont furent et sont victimes, ces femmes qui revendiquent. Les procès en hérésie, les condamnations, les intimidations… La sororité est donc intimement liée au combat des femmes pour leurs droits. Elle fait référence à la force du collectif, elle parle à notre instinct de survie : la force du groupe. La sororité serait le fruit de l’expérience de la violence. Pas seulement. ​
La solidarité féminine renforce la capacité d'émancipation des femmes ​
La sororité c’est aussi un concept, un concept de solidarité. Une solidarité au féminin que certains assimilent à son pendant masculin : la fraternité. Du latin soror, qui signifie sœur ou cousine, la sororité veut unir les femmes sous une même bannière, au-delà des dissensions, pour lutter ensemble. Ainsi comprise, la sororité marque l’émergence d’un "NOUS LES FEMMES". Elle affirme l’existence d’une condition commune aux femmes et d’une solidarité inhérente : cette solidarité de femmes voulant progresser avec leurs consœurs et avec la société tout entière. C’est aussi entre sœurs que se joue la construction de son identité de femme. « Les femmes ont besoin de se retrouver entre elles, pas parce qu’elles sont toutes pareilles, mais parce qu’elles traversent des épreuves qui sont similaires et qui sont dues à ce système pensé pour les hommes » explique Carole Michelon. L’effet miroir, permet la prise de conscience que d’autres femmes sont empreintes des mêmes freins, qu’elles subissent les mêmes injustices que soi. Pour la journaliste et essayiste Mona Chollet : « Il y a quelque chose d'euphorisant, de galvanisant à faire ainsi tomber les murs entre des expériences isolées ». Ce simple acte de se réunir autour de ses points communs définit la sororité. En permettant une prise de conscience collective, on donne les armes intellectuelles pour combattre les inégalités, en offrant un espace d’échange bienveillant, en inspirant celles qui seraient encore hésitantes. C’est aussi par ce biais que la condition de la femme est affirmée, sortie de son invisibilité. Un autre bénéfice éprouvé de cette solidarité entre femmes, est qu’elle permet aux femmes de faire alliance contre les stéréotypes et le sexisme ordinaire. Les récents mouvements #MeToo renforcent la capacité d'émancipation des femmes, appelant à l’union et à la reconnaissance des souffrances de nos sœurs. 
La solidarité féminine n’induit pas la non-mixité 
Nous y voilà ! En trame de fonds des débats sur la sororité, se taire une crainte collective : celle de voir l’humanité séparée par le critère du genre, revenant à opposer femmes et hommes et à rompre avec le principe de la mixité aujourd’hui largement plébiscité. L’enjeu n’est pas d’ouvrir une compétition, sinon une guerre des sexes. Mais alors me direz-vous, une question reste en suspens : celle du besoin de « non mixité » dans certains espaces et dans certains moments de la vie des femmes et des hommes, faisant référence notamment aux réseaux de femmes. Pour la trancher, il faut s’en remettre à un certain pragmatisme. Il s’avère que des expériences temporaires de non-mixité sont efficientes pour lever des freins. Pourquoi ? Parce que les femmes portent en elles des freins que les hommes n’ont pas (et inversement d’ailleurs). Dans ces conditions, un espace dédié aux femmes permettra une meilleure libération de la parole, tout comme un accompagnement spécifique de leur carrière permettra la prise en compte de freins qui leurs sont propres : 
  • des freins liés à l’éducation (soit parfaite); 
  • des freins liés aux stéréotypes de genres (l’ambition est une caractéristique masculine); 
  • et des freins socioculturels (la femme, mère de famille).  
Pour clore la question des espaces de non-mixité, il apparait important d’ajouter que ces espaces « n’ont d’intérêt que parce que la société est telle qu’elle est. Si on était vraiment dans le monde de l’inclusion on n’en aurait pas besoin », analyse Carole Michelon, autrice de plusieurs ouvrages sur les réseaux féminins professionnels.  
La sororité est une exigence de conduite des femmes les unes vis-à-vis des autres 
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La sororité a évolué notamment sous l’influence des mouvements #MeToo, allant pour certains jusqu’à jeter les bases d’une révolution, voire d’une quatrième vague du féminisme. Désormais, la sororité c’est faire de la considération et de l’entraide la fondation des interactions féminines. Quoi de neuf ? Il s’agit de mettre un terme au stéréotype de la « reine des abeilles » (entre autres clichés sur les relations des femmes entre elles) et d’en finir avec les rivalités féminines à l’image du « Diable s'habille en Prada ». Avec le #MoiAussi, toutes les femmes se sont senties concernées par toutes ces injustices dénoncées, des plus anodines aux plus violentes : de la gêne, au détour d'une remarque sexiste, au viol, en passant par l’insistance d’un regard non désiré sur son corps. Toutes ont vécu l’expérience de la domination masculine dénoncée au travers de ces hashtags, brandis tels des étendards d’une révolution. Une révolution qui passe par une exigence de conduite des femmes les unes vis-à-vis des autres : celle de l’absence de toute rivalité, celle du soutien inconditionné. « Témoigner dans ce procès, qui met en accusation des femmes qui ont pris la parole pour dénoncer des agressions sexuelles, relevait de mon devoir de femme » affirmait récemment Cécile Duflot. Lauren Bastide, créatrice du podcast La Poudre soulignait ainsi la puissance de cette sororité « si nous, pour compenser, on se tendait toute la main ? Imaginez comme tout changerait. Imaginez, deux secondes, le pouvoir qu’on aurait ». Avec les #MeToo, la sororité s’est affichée comme une attitude, que Chloé Delaume résume ainsi : « Ne jamais nuire volontairement à une femme. Ne jamais critiquer publiquement une femme, ne jamais provoquer le mépris envers une femme » (Extrait de « Mes bien chères sœurs »).  
La sororité est un héritage qui s’est adapté au fil des années pour accompagner la lutte en faveur de l’égalité des sexes. Elle s’accorde aujourd’hui un nouveau souffle en bannissant toute notion de division. En cela, la sororité serait, pourquoi pas, « l'avenir de l'égalité », comme le suggère Anne-Sarah Moalic, historienne et chercheuse spécialiste de la question du droit de vote des femmes en France. Bien loin des guerres de sexes, elle appelle l’union. C’est collectivement que nous serons efficaces, nous toutes et tous, en conscience. Avoir conscience de ses freins, de ses propres stéréotypes, lutter pour promouvoir l’inclusion. N’hésitez pas à nous contacter pour être accompagné dans la mise en place d’actions en faveur de l’égalité des genres et soutenir la sororité au sein de votre entreprise ;).  
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Meandyoutoo s'IMPLANTE EN ESPAGNE

3/18/2021

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#Meandyoutoo débarque en Espagne! Notre premier bureau en Europe. Véronique Selosse aura pour mission de proposer nos outils de lutte contre le sexisme au travail aux entreprises implantées en Espagne. Le saviez-vous, la loi espagnole est très proche de la loi française ? Pour une sensibilisation européenne du #sexisme
#inclusión #sexismo #violenciadegénero #acososexual
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Le Référent Harcèlement Employeur | Un précieux allié

2/28/2021

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Depuis quelques années, les témoignages de violences sexistes et sexuelles se multiplient, portés par des hashtags libératoires. Dans le même temps, le législateur a durci le ton. Il s’est doté d’un cadre restrictif et contraignant pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes de manière générale et plus spécifiquement dans l’enceinte de l’entreprise. L’objectif est de garantir aux femmes et aux hommes, un cadre de travail respectueux de leurs droits et de leur intégrité. Il s’agit également de prévenir des comportements dégradants, offensants ou humiliants. Parmi ces dispositifs, la loi du 5 septembre 2018 dite « Loi Avenir » a introduit dans les entreprises 2 référents harcèlement sexuel et agissements sexistes. Un référent, nommé par le CSE dans les entreprises d’au moins 11 salariés et un autre, désigné par l’employeur, dans les entreprises d’au moins 250 salariés. Le rôle de ces référents harcèlement est : « d’orienter, d’informer et d’accompagner les salariés en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes ». Le décret n° 2019-15 précise que ces référents doivent pouvoir bénéficier de la formation nécessaire à l’exercice de leurs missions en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail. Toutefois, les marges de manœuvre du référent employeur et celles du référent CSE ne sont pas les mêmes. En effet, si les marges de manœuvre du référent CSE sont étroitement liées à celles de son mandat, celles du référent employeur sont, en revanche, plus floues. C’est à l’employeur de définir et de prévoir la feuille de route et les moyens d’action qui seront mis à disposition de son référent. Pour l’employeur l’enjeu est de taille : il ne s’agit pas seulement de répondre à une obligation légale, mais bien plus de se doter d’un précieux allié dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail. Zoom sur ce Référent Harcèlement désigné par l'Employeur.
L’Employeur désigne son référent harcèlement parmi ses collaborateurs  

Qui désigner comme Référent Harcèlement Employeur ? C’est la première étape et pas des moindres ! À qui confier le rôle de référent harcèlement ? Le référent employeur doit-il être obligatoirement un membre du service RH ? La réponse est non, pas nécessairement. Le législateur laisse à l’employeur la liberté de choisir son référent parmi ses salariés. C’est à lui d’identifier quel sera le meilleur interlocuteur pour tenir ce rôle. Voici quelques critères à prendre en compte :
  • Le référent est accessible : il est l’interlocuteur privilégié des salariés sur les problématiques de harcèlement sexuel et d’agissements sexistes. Ses coordonnées font d’ailleurs l’objet d’une communication dans l’entreprise (par voie d’affichage ou tout autre moyen). C’est un collaborateur à l’écoute, capable d’empathie et qui fait preuve de disponibilité. Il accueille avec bienveillance, reformule et questionne des faits.
  • Le référent harcèlement est ancré dans la vie de l'entreprise. En effet, il est celui qui guide dans un univers méconnu et souvent flou pour les différents acteurs de l’entreprise. Quelle est la démarche ? Quelles seront les étapes ? Comment investiguer ? Le référent navigue et fait le lien entre le médecin du travail, la ligne managériale, la fonction RH, le CSE, qui ont chacun des prérogatives et un rôle à jouer dans le processus de prévention. Le référent est un collaborateur qui travaille en collaboration. 
  • C’est un collaborateur investi et sensible au sujet de violences sexistes et sexuelles. Cela va sans dire, mais c’est toujours mieux de le dire. N’oublions pas que le référent est tout autant celui qui est, que celui qui fait. Pour preuve, le législateur lui confie les missions d’orienter, d’informer et d’accompagner les salariés. 3 verbes d’action pour affirmer une posture bien loin d’un simple affichage et un rôle qui n’a rien de superficiel.
  • Une ou un référent ? L’essentiel est d’identifier un collaborateur impliqué sur le sujet, peu importe son genre. Il peut d’ailleurs être intéressant de nommer des binômes de référents femme-homme.
  • 1 ou plusieurs référents employeur ? C’est une question intéressante à se poser. La loi impose un minimum d’1 référent employeur mais, l'entreprise peut aller au-delà. Ainsi, par exemple, de nombreuses grandes entreprises font le choix de désigner un référent par établissement ou par entité afin de privilégier la relation de proximité. D'autres, préféreront désigner une personne référente pour permettre une prise de distance et un traitement hors de l'environnement proche.

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Le référent harcèlement : un expert des notions et des situations de violences sexistes et sexuelles 

Pour accomplir ses missions, le référent harcèlement doit maitriser les différentes notions de violences sexistes et sexuelles : sexisme, harcèlement discriminatoire, harcèlement sexuel, agression sexuelle et autres violences à caractère sexuel. À noter que plusieurs formes de violences peuvent se cumuler. Le référent doit être capable de qualifier chaque situation. Force est de constater que l’expression « harcèlement sexuel » est parfois indûment employée en lieu et place d’une pluralité de violences sexuelles. Or, la qualification de la situation est essentielle ; chacune relevant d’un cadre juridique bien défini. Ainsi on parlera :
  • D’agissements sexistes : couvrant les situations allant du sexisme ordinaire au sexisme hostile
  • De harcèlement sexuel : en distinguant 2 types de harcèlement
  • De harcèlement sexuel d’ambiance : caractérisé par une situation où « sans être directement visée, la victime subit des provocations et blagues obscènes ou vulgaires qui lui deviennent insupportables »
  • D’outrage sexiste 
  • D’agression sexuelle
  • Et autres violences à caractère sexuel comme l’injure, la diffusion de messages contraire à la décence (la pornographie), l’exhibition sexuelle, le cyber-harcèlement…

Maîtriser ces notions est indispensable pour savoir détecter les situations à risques. Certes. Mais, le référent harcèlement doit également comprendre comment les mécanismes de violences sexistes et sexuelles fonctionnent, tant au niveau individuel que collectif. Il doit connaître le processus de dégradation et savoir identifier les différentes étapes pour agir le plus en amont possible. C’est à cette seule condition qu’il pourra œuvrer utilement à déconstruire et prévenir la survenance de faits de harcèlement ou de violences à caractère sexuel. L’action du référent se conçoit à toutes les étapes du processus, en commençant par la lutte contre les stéréotypes de genre, terreau culturel de la domination et des violences sexistes. Il nous paraît indispensable de proposer au référent employeur une formation dédiée.


​Le référent harcèlement : précieux allié de l’employeur dans la lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes

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La prévention et la gestion des risques de violences sexistes et sexuelles restent du ressort de l'employeur. L’employeur est garant du respect de la législation et un acteur engagé dans la lutte au titre de son obligation de sécurité. La désignation d’un référent ne le dédouane en rien, elle lui permet au contraire de multiplier les opportunités d'action et de bénéficier d’un allié qualifié et identifié dans son entreprise. Le référent a pour rôle « d’orienter, d’informer et d’accompagner les salariés en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes ». À ce titre, le référent harcèlement participe au déploiement de la politique définie par la Direction pour lutter contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes. Il peut aussi être force de proposition. Voici quelques-unes des actions de prévention qu’il est opportun de confier au référent harcèlement :
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  • Communiquer, informer, instruire : il s’agit de sensibiliser les salariés en leur apportant la connaissance et l’éclairage nécessaire pour leur permettre d’adopter la bonne posture. Dans cet objectif, de nombreux outils peuvent être envisagés : l’élaboration de charte (charte des valeurs, charte du comportement), d’un code de bonne conduite qui définirait clairement les actes prohibés, la diffusion d’informations relatives au harcèlement sexuel et agissements sexistes (des infographies, des affiches, des e-learning...), etc.
  • De la prévention descendante à la prise de conscience individuelle : « Aucun signalement n’a été reçu » ; « Le harcèlement sexuel, pas de ça chez nous ». Voilà bien souvent les réactions des salariés et managers quand on leur parle de harcèlement sexuel. Pourtant, aucune entreprise ne saurait se sentir à l’abri de comportements dont les enquêtes et les récentes mobilisations montrent la prégnance. C’est au contraire le déni et le silence qui favorisent les actes de harcèlement sexuel. Un déni parfois totalement inconscient. Voici une action essentielle à mener : sensibiliser l’ensemble des salariées pour permettre une prise de conscience individuelle. Chacun doit se sentir concerné par le harcèlement sexuel au travail, comme garant d’un collectif de travail sain et solidaire. Une bonne manière de provoquer cette prise de conscience est l’autodiagnostic. #meandyoutoo propose une application qui permet de se tester sur un certain nombre de situations qui relèvent du sexisme ou du harcèlement sexuel au travail et d’obtenir son profil : banalisation des agissements et auteur potentiel, minimisation et témoin passif ou identification et recadrage. Des résultats qui pourraient en surprendre plus d’un et susciter une prise de conscience ! 
  • Cibler certaines populations : en effet, certaines problématiques sont propres à certaines populations. Ainsi, la création des réseaux de femmes permet, entre autres, de libérer la parole et d’œuvrer en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. La population des managers est également intéressante à cibler pour leur permettre de mieux appréhender et détecter les signaux, mais aussi pour en faire des ambassadeurs, porteurs des messages de prévention et de posture. Les populations particulièrement fragiles sont aussi à cibler, comme les nouveaux embauchés ou les salariés en contrats précaires (CDD, stage, alternance, intérim).
  • Proposer des actions adaptées au contexte de l’entreprise : certains comportements peuvent être présents dans l'entreprise depuis des années ou parfois même faire partie de sa culture. Le rôle du référent devra alors s’inscrire dans une démarche plus globale d’accompagnement au changement avec l’élaboration d’un plan d’action adapté au niveau de maturité de l’entreprise sur les sujets de violences sexistes et sexuelles.


Le référent harcèlement désigné par l’employeur gère les alertes et prend en charge les plaintes des salarié.e.s

Le constat reste accablant : une hausse de 46 % des plaintes pour harcèlement sexuel en 2019 (2ème état des lieux du sexisme en France) et une hausse des contentieux en matière de harcèlement sexuel et d'agissements sexistes. Par ailleurs, en matière de harcèlement, de santé et de sécurité au travail, la jurisprudence a posé une obligation de moyen renforcée. Que les faits dénoncés par le salarié soient crédibles ou non, qu'il existe ou non des éléments tangibles, dès lors qu’il en est informé, l'employeur doit agir, investiguer et prendre les mesures nécessaires à faire cesser le trouble. Dans ce contexte, le référent harcèlement a un rôle majeur à jouer : 

  • Déployer un dispositif de signalement réactif et efficace : il est primordial pour l’entreprise de se doter de procédures internes visant à favoriser le signalement et le traitement des cas de harcèlement sexuel. Le référent harcèlement est le garant de la mise en œuvre et du respect de ces procédures. 
  • Recueillir les signalements et s’assurer du traitement de la situation. Le référent employeur reçoit les salariés qui le saisissent pour des faits de sexismes ou de harcèlement sexuel. Il accompagne les différents acteurs et plus particulièrement la victime présumée, en lui apportant son aide dans la constitution de son dossier. Le référent peut-être chargé de l’enquête mais ce n'est pas toujours le cas. Il transmet alors les signalements à la ligne RH ou managériale qui diligenteront une enquête interne. Menée en toute neutralité, cette enquête a pour objectif de recueillir le maximum d’éléments. Les thèmes abordés lors de l’enquête portent sur le travail (contenu et tâches demandées), son organisation, l’environnement de travail, la communication et le management. Les résultats de l’enquête devront être présentés de manière factuelle et exhaustive et pourront être transmis au référent.
  • Orienter et accompagner. Le référent oriente les salariés vers le bon interlocuteur : le médecin du travail, l'inspecteur du travail, le Défenseur des droits... À noter que si la personne souhaite garder la situation confidentielle, il conviendra de l’orienter vers un professionnel de santé qui pourra relayer son témoignage dans le cadre du secret médical. 
  • Protéger : le référent vérifie que la personne plaignante dispose d’un réseau de soutien suffisant. Cet accompagnement ne doit pas prendre fin à l’issue de la procédure mais, se poursuivre dans le temps avec la mise en place d’un suivi spécifique.
  • Activer la cellule d’écoute : compte tenu des difficultés psychologiques réelles que rencontrent les victimes de harcèlement sexuel, cette cellule peut être d’une grande utilité dans le cas d’une plainte déposée par un.e salarié.e. Réunissant différents acteurs de l’entreprise, la cellule d’écoute permet de rompre l’isolement des victimes et de rechercher collectivement une solution. Le référent pourra activer cette cellule lorsque la situation réunit certains critères définis en amont. 

Prévenir le harcèlement sexuel en entreprise implique de travailler sur la culture de l’entreprise pour rendre clairement inacceptables les propos et comportements sexistes et les violences sexuelles. Ce travail nécessite l’implication de toutes les parties prenantes de l’entreprise. Le référent Harcèlement est un allié supplémentaire. Avez-vous désigné et formé votre référent harcèlement ? N’hésitez pas à prendre contact avec notre équipe pour vous accompagner dans cette démarche. 

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Agissements sexistes en entreprise | Le Guide Employeur

2/23/2021

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C’est devenu un rituel entre eux : tous les lundis, lovés sur leur canapé, un café fumant à la main, ils démarrent leur semaine de travail par leur visio d’équipe. Ils prennent des nouvelles du week-end, parlent des rendez-vous de la semaine, s’échangent des banalités et les blagues fusent ; parfois, un peu sexistes d’ailleurs, mais personne ne semble s’en offusquer, préférant afficher un sourire de façade… Histoire de ne pas « casser » l’ambiance. Oui, mais voilà ! il se pourrait bien que derrière ce petit rituel anodin, se cachent en réalité les prémices d’agissements réprimandés par la loi : les agissements sexistes au travail. En effet, depuis la loi du 17 août 2015, dite loi Rebsamen, les agissements sexistes font partie des risques professionnels que l’employeur doit prendre en compte, au même titre que le harcèlement sexuel ou moral. Au quotidien, ils génèrent du stress et du mal-être chez celles et ceux qui en sont la cible et perturbent le bon fonctionnement de l’entreprise. C’est pourquoi, l’employeur a l'obligation de prendre les dispositions nécessaires en vue de prévenir les violences sexistes et sexuelles dans son entreprise, d'y mettre un terme lorsqu’il en a connaissance et de les sanctionner. Cela étant dit, ce que l’on nomme aussi « sexisme ordinaire » est une notion qu’il est parfois bien difficile d’appréhender et de repérer. En matière de comportement entre les femmes et les hommes, la subtilité est de mise et l’ambivalence, sa cousine. L’employeur, même le plus investi et impliqué dans la lutte contre le sexisme, pourrait se trouver bien démuni. Cet article rassemble toutes les informations nécessaires à l’employeur pour lutter efficacement contre le sexisme ordinaire dans son entreprise. Alors, suivez le guide !
Agissements sexistes au travail : définition 


Maladresse, manque de tact, séduction, sexisme, discrimination, harcèlement… La lutte contre les agissements sexistes dans le monde du travail nécessite une bonne compréhension de ce que sont ces comportements illicites. « Nommer c’est dévoiler et dévoiler c’est déjà agir… » (Simone de Beauvoir).


Les agissements sexistes sont interdits par la loi


Parce que les remarques ou blagues sexistes peuvent créer une situation de travail dégradante et humiliante, les agissements sexistes ont fait leur apparition dans le Code du travail avec la loi du 17 août 2015, dite loi Rebsamen. La loi du 8 août 2016, dite loi El Khomri, viendra renforcer et compléter le cadre juridique.
« Nul ne doit subir d'agissement sexiste, défini comme tout agissement lié au sexe d'une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant. » (C. trav., Art. L 1142-2-1). Mais encore ? Selon le Conseil Supérieur à l’Egalité Professionnelle (CSEP), les agissements sexistes regroupent « l’ensemble des attitudes, propos, et comportements, liés aux rôles stéréotypés attribués par la société aux femmes et aux hommes, qui ont pour objet ou pour effet de les délégitimer, de les inférioriser, et de les déstabiliser de façon insidieuse ». Les agissements sexistes sont donc des actes qui relèvent d’un système de représentations et de valeurs qui postule et tente de justifier la suprématie d’un sexe par rapport à l’autre. Ils peuvent aussi être fondés sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre (personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transidentitaires...). 

 
Les éléments qui caractérisent l’agissement sexiste 


L’auteur d’agissement sexiste en entreprise peut être un supérieur hiérarchique, un collègue ou un autre employé de l’entreprise, comme un subordonné. Les victimes sont majoritairement des femmes, mais ne vous y trompez pas, les hommes peuvent également subir des agissements sexistes. Quoi qu’il en soit, trois éléments doivent être réunis :
  1. L’existence d’un ou de plusieurs éléments de fait, pouvant prendre différentes formes (comportement, propos, acte, écrit), subi(s) par une personne, c’est-à-dire non désiré(s).
  2. L’agissement peut être conscient et intentionnel ou inconscient et involontaire. Il porte atteinte à la dignité du/de la salarié.e ou créer un environnement de travail intimidant, hostile, humiliant voire offensant.
  3. L’existence d’un lien entre les agissements subis et le sexe de la personne : un.e salarié.e subit ces agissement(s) parce qu’elle est une femme, ou parce qu’il est un homme.
 

Les différentes formes de sexisme 

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​Le sexisme se manifeste de différentes façons, de la plus légère des remarques au plus violent des comportements. Son auteur peut agir en toute conscience ou ne pas prendre la mesure de ses agissements. On distingue 2 formes de sexisme :

1/ ​Le sexisme ordinaire

Cette forme de sexisme se manifeste par des plaisanteries, des commentaires sur l'apparence physique ou encore des propos stéréotypés. Vous connaissez ces petites formules, en apparence bienveillantes et prononcées par une personne pétrie de bonnes intentions.  « Cette robe te va bien ! », « Dites-moi mon petit » et notre préférée : « C’est bien d’avoir une femme DRH, elles sont plus sensibles et plus à l’écoute » ! Le problème réside dans le fait que ces soi-disant qualités se basent sur des croyances à caractère discriminatoire vis-à-vis des femmes ou des hommes. Une façon d’inférioriser.

Cette forme de sexisme peut s’exprimer sous forme de :
  • propos paternalistes qui infantilisent ou maintiennent un déséquilibre femme/homme ;
  • compliments sur le physique, le comportement, la tenue vestimentaire risquant de réduire l’autre à son apparence ;
  • valorisation des femmes ou des hommes pour des compétences professionnelles perçues comme spécifiquement féminines ou masculines. 

Parfois, leurs auteurs avancent masqués. Ils affirment une opinion favorable à l’égalité des sexes. Mais leur intention de nuire est tout à fait consciente : traiter un sexe de manière défavorable par rapport à l’autre sexe. Vous reconnaîtrez la fameuse proposition « Caroline, pouvez-vous faire le compte-rendu, vous savez si bien le faire » …
Il se traduit par :
  • des remarques et des blagues sexistes sous couvert de l’humour ;
  • l’affectation des femmes et des hommes à certaines tâches conformes aux stéréotypes de sexe ;
  • l’exclusion ou l’infériorisation comme ne pas écouter une prise de parole.

2/ Le sexisme hostile

Le sexisme hostile est une attitude clairement négative et explicite à l’égard des femmes ou des hommes. Il est intentionnel, sans équivoque et il s’exprime ouvertement, ce qui le rend plus facile à identifier. Il prend la forme de propos insultants ou dégradants, d'attitude hostile. D'un point de vue juridique, le sexisme hostile est une infraction qualifiée “d’outrage sexiste” dans le code pénal. 
Êtes-vous un collaborateur sexiste ? Faites le test, vous risquez d’avoir des surprises ! ici
​Lutter contre le sexisme en entreprise : de la prévention à la sanction 


L’employeur a une obligation générale en matière de santé et de sécurité : celle de protéger la santé physique et mentale de ses salariés (C. trav., Art. L.4121-1). Les agissements sexistes figurent parmi les atteintes à la santé mentale des salariés. La responsabilité de l’employeur pourra donc être engagée en cas de manquement ou de défaillance à son obligation de sécurité. De plus, parce que les représentations sexistes constituent un terreau qui facilitent l’apparition de comportements plus graves, comme la discrimination fondée sur le sexe, le harcèlement sexuel ou l’agression sexuelle, l’employeur a l’obligation de prévenir ces comportements et d’agir.
 
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Lutter contre les agissements sexistes pour stopper le processus de dégradation  

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La lutte contre le sexisme nécessite d’agir le plus en amont possible. En effet, l’agissement sexiste est une des étapes d’un processus qui, s’il n’est pas stoppé, peut aboutir à des situations plus graves de violences sexistes et sexuelles que sont le harcèlement et l’agression sexuelle. C’est pourquoi, l’obligation de sécurité de l'employeur implique une obligation de prévention et de traitement à tous les niveaux du processus : 
  • Les stéréotypes de genre
  • L’environnement favorable au sexisme ordinaire
  • Le sexisme hostile
  • Le harcèlement sexuel
  • L’agression sexuelle
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​Les obligations légales : le « minimum syndical » 


Depuis le 1er janvier 2019, de nouvelles règles s’imposent aux employeurs pour lutter contre le sexisme en entreprise. Le point sur ces obligations :
  • Informer : l’employeur a l’obligation d'afficher le texte légal relatif au harcèlement sexuel et aux agissements sexistes et de le mentionner dans le règlement intérieur de l’entreprise. Il doit également mettre à disposition de ses salariés les coordonnées du médecin du travail, du service de santé au travail compétent pour l’établissement, de l’inspecteur du travail compétent et celles du Défenseur des droits. 
  • Evaluer : le document unique d'évaluation des risques (DUER) doit intégrer l’évaluation des risques liés aux agissements sexistes.
  • Négocier : les organisations professionnelles ont l’obligation de négocier, au niveau de la branche, sur « la mise à disposition d’outils aux entreprises pour prévenir et agir contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes ».
  • Désigner : les entreprises d'au moins 250 salariés doivent désigner un référent employeur chargé d'orienter, d'informer et d'accompagner les salariés en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes. Le comité social et économique (CSE) doit également désigner, parmi ses élus, un référent harcèlement sexuel. L’employeur a l’obligation de former ces référents.
 

Les sanctions en cas d’agissements sexistes avérés 

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Lorsqu’il a connaissance d’agissement sexiste, l’employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour y mettre un terme. C’est à lui d’affirmer le caractère inacceptable des agissements sexistes, notamment par une sanction disciplinaire appropriée, pouvant aller du simple avertissement jusqu’au licenciement.
  • Si l'agissement sexiste n'est pas sanctionné pénalement en tant que tel, une condamnation pénale peut être prononcée au titre de l’injure publique à caractère sexiste et de l’injure sexiste dans un cadre privé. 
  • Par ailleurs, la loi du 3 août 2018, a créé un nouveau délit : l’outrage sexiste. Ce délit est caractérisé par le fait « d’imposer à une personne des propos à connotation sexuelle ou sexiste portant atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant créant une situation intimidante, hostile ou offensante ». 
  • De plus, la répétition d’agissement sexiste induit un risque de harcèlement sexuel.
  • Notez également, que la victime peut ne pas être la personne directement visée par les agissements : dans ce cas c’est l’exposition à un environnement sexiste dans le cadre du travail qui nuit à la victime, la rendant dans l’impossibilité d’accomplir sereinement ses missions. 
La victime d’agissement sexiste peut saisir les Prud’hommes contre son employeur pour obtenir des dommages et intérêts en réparation du préjudice subi, que l’auteur soit un salarié de l’entreprise, un fournisseur ou un client. La victime peut également prendre acte de la rupture de son contrat de travail aux torts de son employeur. L’employeur risque de voir sa responsabilité engagée pour manquement à son obligation de sécurité et d’être condamné à réparer le préjudice subi. 



Les Astuces de Pro pour lutter contre le sexisme ordinaire


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L’intention du législateur est claire : faire de l’employeur un acteur de la lutte contre le sexisme ordinaire dans son entreprise. Pas n’importe quel acteur, un acteur engagé et impliqué. C’est pourquoi, il ne suffit pas de checker que son entreprise satisfait aux obligations légales d’affichage, d’information… Face au risque d’agissement sexiste, la passivité est condamnée, la proactivité est récompensée. La jurisprudence considère que l’employeur engage sa responsabilité s’il n’a pas mis en place une organisation et des moyens adaptés pour prévenir et faire cesser les violences sexistes sur le lieu de travail.

​Voici un condensé des actions et des pratiques les plus pertinentes à mettre en place : 
  • Afficher et appliquer un engagement clair de tolérance zéro en matière de sexisme et de violences sexuelles
  • Impulser une culture d'égalité et combattre les stéréotypes en impliquant la ligne managériale : la connaissance est la meilleure des armes. Informer et sensibiliser les collaborateurs aux notions de sexisme, stéréotypes, égalité professionnelle est indispensable pour réduire le risque de sexisme. De nombreuses solutions sont à la disposition des employeurs : Il peut s’agir de modules de formation et de sensibilisation, de journées dédiées…
  • Mettre à disposition du personnel des outils ou plateformes de communication : il peut être intéressant de donner à tous les acteurs de l’entreprise des possibilités d’échanger à propos de leur travail, sur un canal de l’intranet entreprise par exemple. 
  • Établir une charte de référence en matière de lutte contre le harcèlement et de la violence au travail. L’employeur peut ainsi élaborer une procédure à suivre si un cas d'agissement sexiste survient dans son entreprise, y définir un processus d'alerte et la posture à adopter pour accueillir les signalements et y donner suite. 
  • Faire du dialogue social un levier de prévention et de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes. Au- delà de l’intégration du sujet dans un accord, il s’agit d’impliquer le Comité social économique (CSE) dans la réflexion et le déploiement d’un plan d’action. Le but étant de construire une stratégie d'intervention collaborative CSE-RH. 
  • Créer un cadre de travail respectueux :
    • en élargissant le sujet aux différentes formes d'humour et de propos offensants ou stigmatisants (homophobie ordinaire, racisme ordinaire, grossophobie ordinaire, âgisme…) ;
    • en ajoutant la pédagogie à faire auprès des témoins passifs pour qu'ils prennent conscience de la nécessité d'intervenir pour ne pas laisser perdurer les comportements : passer à une posture d'allié pour un cadre de travail respectueux de toutes et de tous.
 
La lutte contre les agissements sexistes est individuelle et collective : L’entreprise doit poser un cadre et mener des actions pour prévenir et lutter contre le sexisme mais, nous avons toutes et tous une responsabilité individuelle à faire cesser ou laisser perdurer ces comportements.
Faites-nous part, en commentaire, de vos expériences et des bonnes pratiques de votre entreprise.

N’hésitez pas à nous contacter pour être accompagné dans vos démarches. 

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LES AUTODIAGNOSTICS DE MEANDYOUTOO 100% ACCESSIBLES

1/25/2021

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Quoi de neuf ?

11/18/2020

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#MEANDYOUTOO integre l'accélérateur orange fab

11/27/2019

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□ #OrangeStartup Le programme @OrangeFabFr « Women Start » saison 2 vient de commencer. Rencontrez les lauréates et leurs attentes dans la vidéo ci-dessous cc @VLeBoulanger @KaperliLive @goshabaJobs @Meandyoutooapp @LatoucheP #startup pic.twitter.com/KQZ3zjCxOW

— Orange (@orange) November 25, 2019
Les 4 Start Up sélectionnées sur plus de 100 candidatures #Meandyoutoo, Goshaba, Kaperli, OHz Masterclass
Pitch Carole Michelon Co fondatrice #Meandyoutoo
Equipe Orange Fab et les startups lauréates
Pitch Carole Michelon Co fondatrice #Meandyoutoo
Présentation des lauréates
Valérie Le Boulanger DRH Orange Marraine de la Saison 2 de Women Start
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l'équipe s'AGRANDIT

9/12/2019

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conference interactive 10/09

9/12/2019

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#Meandyoutoo participe au concours de la fabrique aviva

5/7/2019

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    Auteures

    Inès DAUVERGNE
    Experte Diversité et Inclusion Founder Inclusion & Diversité Co founder #Meandyoutoo
    Carole Michelon
    CEO The Big Factory future of work Innovation Agilité Design Thinking Co founder #Meandyoutoo/Slasheuse

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